Fiche Chat N°03. Mon Chat - Son Alimentation

Chat

 

Tout comme nous, notre chat ne doit pas avaler n’importe quoi. Sa santé en dépend, et bien souvent, il vaut mieux « investir » dans une alimentation parfaitement bien équilibrée et de bonne qualité, parfois un peu plus chère il est vrai, mais qui finalement vous fera faire des économies de vétérinaire… et puis de toutes façons, sa santé n’a pas de prix, n’est ce pas ? 

Quoi lui donner à manger : repas « fait maison » ou repas « industriel » ?

Vous avez donc deux options pour nourrir votre chat : soit vous lui donnez des restes de tables ou des « petits plats » faits maison spécialement pour lui, ou à l’inverse, vous lui donnez une ration de type « industrielle », c’est-à-dire déjà toute préparée et prête à consommer, que l’on trouve dans le commerce.  

Alimentation « faite maison »

Si vous voulez « cuisiner » pour votre chat, il est important que ce repas soit équilibré et surtout adapté à nos carnivores domestiques. Pour une ration, voilà ce que vous pouvez préparer :  

50% de viande maigre ou poisson,

20% de riz soufflé ou flocons de céréales (pesés secs)

20% de légumes cuits (carottes ou haricots verts par exemple),

10% d’un complément d’équilibre contenant de la levure sèche, de l’huile  de table, un complément minéral et vitaminé à raison d’une cuillérée café de chaque ingrédient pour un adulte et par jour. – d’après Wolter (Dietichat, Editions De Vecchi).  

Bien sûr ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique à préparer et parfois certains composés nutritionnels comme la taurine ne sont pas présents alors qu’ils sont indispensables à la santé de votre chat.

Pour plus de sécurité, la clinique vous propose de calculer de façon plus précise la ration quotidienne de votre chat. Ceci se passe en consultation de nutrition.  

 

Alimentation industrielle

Suite à de nombreuses années de recherche en diététique vétérinaire, vous trouvez désormais dans les commerces spécialisés des aliments de très haute qualité, parfaitement adaptés à la santé de votre compagnon. Dans beaucoup de domaines, ce qui est cher n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux. C’est pourtant le cas de la diététique vétérinaire : les produits chers sont souvent de très bonne qualité. Ce phénomène est lié à la qualité des matières premières utilisées qui sont en général de premier choix, en particulier les sources de protéines (la viande ou le poisson). La différence se voit immédiatement quant à la qualité de son poil et sa santé. Vous trouverez ces aliments « haut de gamme » à la clinique et une auxiliaire de santé animale vous renseignera si nécessaire quant à l’aliment le plus adapté. Enfin, sachez également que contrairement à une idées reçue, votre chat n’a aucunement besoin d’avoir une alimentation variée : il s’accommodera parfaitement bien de manger la même chose toute sa vie. En revanche, lui imposer des transitions alimentaires trop brutales et trop fréquentes pourrait lui provoquer des troubles gastro-intestinaux plutôt gênants.  

L’abreuvement N’oubliez pas que votre chat doit avoir un accès libre à sa gamelle d’eau. L’eau doit toujours être propre et claire. Certains propriétaires tiennent à offrir à leur animal de l’eau minérale: c’est inutile. L’eau du robinet, potable, convient parfaitement bien ! Ayez également à l’esprit que le chat est un animal qui trouve en général suffisamment d’eau dans sa ration alimentaire humide et que vous ne le verrez quasiment pas boire, à l’inverse d’un chat nourri exclusivement aux croquettes. A ce titre, afin d’éviter certaines maladies de la vessie, il est intéressant de renforcer l’abreuvement en disposant pour votre chat une fontaine à eau : la clinique peut vous en louer une pour voir si cela lui convient.

Attention : l’augmentation de la soif chez un chat est anormale et doit inciter à consulter rapidement.  

Le Lait

Contrairement à certaines idées reçues, un chat n’a aucun besoin de boire du lait. Un chat sevré ne boit de lait que par gourmandise. Il faut savoir que les chats qui n’ont pas consommé de lait depuis un certain temps deviennent incapables de fabriquer l’enzyme nécessaire à sa digestion, ce qui engendre des troubles digestifs chroniques. Pour ceux qui n’ont jamais cessé d’en consommer, et en particulier pour les individus castrés et sédentaires, cela ne constitue qu’un facteur de risque supplémentaire d’obésité.  

Combien lui donner à manger ?

La distribution des repas doit se faire en libre service. Contrairement aux chiens qui, gloutons,  mangent par repas, la plupart des chats ont pour habitude de faire entre 10 et 20 petits repas dans la journée. D’où l’intérêt des aliments secs, qui ne s’abîment pas à l’air libre contrairement aux aliments humides qui se dessèchent vite et qui seront vite boudés par ton fin gastronome à poil.

Les quantités quotidiennes à distribuer dépendent de l’âge, du poids, du caractère de votrechat (dynamique ou lymphatique), de son mode de vie (sédentaire ou vagabond) et de la marque des aliments. Des tableaux indicatifs sont en général disponibles sur les emballages. Dans tous les cas, pensez à bien peser régulièrement votre chat et à adapter les quantités distribuées en fonction des résultats obtenus. Votre vétérinaire est le mieux placé pour vous y aider.    

En résumé, gardez à l’esprit qu’un chat n’est pas un chien ni un humain et qu’il ne mange pas comme nous. Souvenez-vous également que des scientifiques, et pas des moindres, étudient depuis des décennies le métabolisme de nos compagnons : sachez leur faire confiance. Enfin, votre vétérinaire est le médecin, mais aussi le diététicien de votre chat. N’hésitez pas à lui demander conseil.

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